UNION DU 13 JANVIER 2001

Mobilisation contre l'amiante

L' ASSOCIATION Amiante et anciens salariés de Hazemeyer et Unélec n'en finit plus d'étoffer ses effectifs. A ce jour, près de 450 personnes ont pris leur carte d'adhérents. Le souci majeur de l'association a toujours été 'obtenir l'allocation de cessa: n d'activité pour les personnes ayant travaillé au contact de l'amiante. Cette matière cancérigène entrait directement dans la production de l'entreprise définie par son objet social.

Cette allocation, souvent baptisée la préretraite amiante, représente 65 % de la rémunération brute du salarié. Elle s'adresse aux personnes privées d'activités et offre un niveau d'indemnisation plus favorable que celui issu du régime des Assedic.

Pour Hazemeyer, la période visée court de 1948 à 1981. A Unélec, elle s'étale de 1937 à 1995. Les salariés étaient régulièrement au contact de matériaux usinés. " Nous avons demandé à ce que la période prenne en compte un nouveau délai, jusqu'au 8 Juin 200. C'est la date à laquelle ont été arrêtés tous les essais de produits avec de l'amiante. "

Durant l'année 2001, des tests ont été menés dans l'air sur le site d'Harly, deux endroits dans l'usine ont été condamnés. Les analyses, commandées par la direction du travail, ont fait état de taux anormaux d'amiante dans l'air. L'association se bat également pour deux autres motifs. Le premier cheval de bataille concerne le suivi médical des personnes ayant travaillé au contact de l'amiante. Le second vise les personnes dont la maladie s'est déjà déclarée ou, malheureusement, déjà décédées.

Toutes avaient jusqu'au 27 décembre dernier pour remplir les dossiers de demandes de réparation du préjudice. Un fonds d'indemnisation a été créé au niveau national. Il est inscrit au budget 2002.

Ph. L.

Renseignements complémentaires auprès du président de l'association, Daniel Liénard, au 03 23 68 22 53.

UNION 13/01/2002


Dossier de Presse